book review | Ava Dellaira : love letters to the dead. ✉️⚰️

Love Letters to the Dead

Ava Dellaira

Editions Michel Lafon

Au commencement, c'était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l'adorait. Et qu'il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour... Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est réellement passé, la nuit où May est décédée.

Love Letters to the Dead est une lettre d'amour à la vie.

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J'ai plus ou moins découvert ce livre grâce à mon amie Sapotille. En vérité, je le voyais ici et là sur internet, se baladant, mais sans que j'y prête franchement attention. Puis quand elle me l'a recommandé, je me suis dit "pourquoi pas ?!". C'est en le voyant sur les étagères d'un centre culturel que j'ai réellement craqué et que je l'ai acheté parce que je le trouvais beau... Trop difficile de résister, vous savez ce que c'est ! 

Passons à ce que j'ai réellement pensé de cette histoire. On y rencontre Laurel, une jeune fille que j'ai trouvé au départ assez banale. Elle se cherche, elle est timide, et on voit très rapidement qu'elle manque de confiance en elle. Elle parle d'elle, de sa famille, de ses amis et petit ami, tous perdus à leur façon et à la recherche de quelque chose. Je me rends compte seulement après ma lecture de cette dimension de l'histoire, à quel point il s'agit pour tous les personnages d'une quête à la recherche d'eux-mêmes.

Le format est assez intéressant puisque l'histoire est raconté à travers des lettres écrites par Laurel, et qu'elle destine a des personnes célèbres comme Kurt Cobain ou encore Amelia Earhart, toutes décédées, en général très jeunes, et souvent de manière brutale.

Le point clef de l'histoire est la mort de May, qui était la grande soeur de Laurel. Cette mort n'est pas un secret puisqu'elle est révélée dans le résumé du livre. Sans aller jusqu'à spoiler, May, ou encore Kurt Cobain, sont des personnes beaucoup plus complexes qu'elles n'en ont l'air aux yeux de Laurel, pour May, et de ses fans, pour Kurt, par exemple. J'ai peut être un point de vue trop philosophique ou je ne sais quoi, mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti, et je pense également que l'auteure voulait faire passer ce message, comme quoi même la célébrité et l'argent ne rendent pas forcement heureux (ici je parle encore de Kurt).

Je n'arrive pas à savoir si l'histoire m'a vraiment emportée. Je pense que je suis réellement rentrée dedans à la moitié du livre. Lorsque Laurel se décide enfin à parler de son secret, les choses se débloquent peu à peu et c'est la partie que j'ai le plus aimé. Ce qui est sure c'est que l'histoire m'a bouleversé. Je ne dis pas que tout le monde le sera. Ce livre aborde simplement un sujet auquel je suis assez sensible, voilà pourquoi j'ai personnellement été touché.

Si je devais recommander ce livre je le ferai certainement. L'histoire m'a beaucoup plu au final. Les personnages sont intéressants et tout ce qui se passe donne à réfléchir. Sur la couverture on peut voir un avis de Stephen Chbosky, l'auteur de The Perks of Being a Wallflower (Le monde de Charlie). A ce propos je serais curieuse de savoir s'il a aidé Ava Dellaira pour l'écriture de son roman ou si c'est elle qui a aidé Stephen... En tout cas j'ai trouvé qu'il y avait des similitudes entre les deux histoires, notamment les personnages. C'est une simple remarque ceci dit. J'aimerais beaucoup vos avis sur ce livre si vous l'avez déjà lu d'ailleurs !

PS : Si vous vous posez la question, j'ai lu ce livre en Français. J'ai simplement utilisé la couverture de la version VO car c'est la seule que j'ai facilement trouvé en bonne qualité, c'est tout.