book review | David Levithan : the realm of possibility. 🌈

The Realm of Possibility

David Levithan

Editions Ember

One school. Twenty voices.

Endless possibilities.

There's the girl who is in love with Holden Caulfield. The boy who wants to be strong who falls for the girl who's convinced she needs to be weak. The girl who writes love songs for a girl she can't have. The two boys teetering on the brink of their first anniversary. And everyone in between.

As he did in the highly acclaimed Boy Meets Boy, David Levithan gives us a world of unforgettable voices that readers will want to visit again and again. It's the realm of possibility open to us all - where love, joy, and the stories we tell will linger.

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David Levithan est un petit génie de l'écriture, en particulier quand il s'agit de parler de l'adolescence. Tout comme dans Boy Meets Boys, que j'avais adoré et ne peux que vous recommander, il arrive à aborder beaucoup de thèmes différents et transmettre des émotions en peu de mots, sans pour autant bâcler le sujet.

Mais, alors, comment est-ce que l'auteur fait pour nous raconter vingt histoires en 200 pages ? Il m'a surprise avec le format de son roman d'abord. De la poésie ! Et j'ai totalement adhéré au format et aux mots de l'auteur transmit à travers une grande variété de personnages. 

Sexualité, religion, harcèlement scolaire, famille, dépression (?), troubles alimentaires, amour, amitié, cœurs brisés, rivalités fraternelles, drogue, maladie, jalousie... 

Beaucoup de thèmes, comme je l'ai dis, sont abordés sans honte, à travers un poème ou une histoire plus ou moins long. Certaines histoires se lisent nettement plus comme un poème que d'autres. Et, inversement, d'autres ont un ton moins poétique mais reste des histoires très courtes.

C'est très difficile de résumer l'histoire puisqu'il y en a en fait vingt. Au final, elles forment un tout car beaucoup de personnages reviennent dans d'autres histoires. La plupart des couples ont deux versions, une pour chaque personnage, et, parfois plus, avec les versions de leurs amis. On n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages mais c'est la plume de l'auteur et ses mots qui m'ont transportés...

Les histoires que j'ai particulièrement aimé sont smoking, suburban myths, Gospel, The Patron Saint of Stoners et Writing. A noter que les titres sont écrits de cette façon dans le livre. Beaucoup de poèmes n'ont d'ailleurs pas de majuscule et très peu de ponctuation. A l'inverse, d'autres suivent parfaitement les règles de grammaire. Ce détail donne vraiment un ton au personnage et à ce qu'il raconte dès le début et rend la transition d'un personnage à un autre plus facile et c'est appréciable.

Pourquoi j'ai aimé ces histoires en particulier en une phrase :

smoking : une citation qui m'a parlé...

"and i feel like i am at home in the world."

suburban myths : un adolescent solitaire raconte et mêle légendes urbaines (sans doute très fausses) à des ragots (sans doute moins faux), tout cela avec pas mal d'ironie, qui cache du mépris, certainement justifié.

Gospel : une vision de la religion qui m'a énormément touché, rappelé une expérience très récente et, surtout, qui montre qu'être religieux ne veut pas dire être fermé d'esprit, bien au contraire !

The Patron Saint of Stoners : une histoire de drogue qui surprend par la direction inattendue que prend la fin.

Writing : les mots, les mots, les mots. Tellement d'amour pour les mots !

Je pense que ces résumés vous ont plus perdu qu'autre chose... Mais, en vérité, j'espère surtout qu'ils vous ont rendu curieux de découvrir toutes ces histoires, petites par leur longueur mais loin d'être insignifiantes ! Lisez, David, Levithan, s'il-vous plait.